Aux dernières nouvelles

La NOUVELLE est un genre littéraire parfois peu apprécié en France. Curieusement d'ailleurs ?!
Soyez donc plus malin que la plupart des gens... et prenez quelques instants pour explorer cette Exposition, histoire déjà que vous ne soyez pas venus pour rien ! Histoire aussi de voir ce que ça peut cacher !
D'ailleurs vous trouverez un très bon article à ce sujet ici.
L'origine des textes courts
A l'adolescence, vers 14 ou 15 ans, l'écrivain gagne un lot au cours d'une soirée pour le Téléthon, et parmi les jouets et autres bêtises qu'on lui propose, il se saisit d'un livre Broché plutôt atypique par rapport à ce qu'il lisait jusque là, un livre à la couverture NOIRE, intitulé "Danse Macabre" de Stephen King.
Le propos de ce livre est doublement déstabilisant pour le jeune lecteur, d'abord lorsqu'il lit la préface (mais qui lit encore la préface des livres ?) dans lequel un des pairs de l'écrivain évoque avec fascination le talent et la puissance d'écriture du grand auteur américain. Et ensuite en découvrant ces nombreux textes, dont chacun se révèle être comme un mini roman concentré, incisif, efficace, avec des dénouements incroyables.
Mine de rien, notre apprenti écrivain lira bien d'autres recueils de nouvelles, comme les "Nouvelles histoires extraordinaires" d'Edgar Allan Poe, "Le pays d'octobre" de Ray Bradbury ou "Gravé sur chrome" de William Gibson, qui toutes seront de précieuses sources d'inspiration.
Une fois que vous avez lu ce genre de récits, vous ne pouvez plus prétendre qu'un roman est mieux par exemple, ni une série télé, pas plus qu'un film au cinéma. Chacun de ces médias se vaut en fait, car tous ont leurs atouts, et une efficacité souvent redoutable.

Quelques pages pour apprendre à écrire
Pour commencer, en toute chose, il vaut mieux souvent penser petit, et grandir peu à peu.
La Nouvelle a ceci de génial qu'elle peut ne faire qu'une page, avoir déjà un fort impact émotionnel, et être capable de raconter une histoire claire et compréhensible. Autre impératif important, car souvent un apprenti auteur vous dira : "J'ai commencé ce texte sans jamais le finir", un texte d'une ou de quelques pages sera plus aisé à travailler, à retravailler et surtout à terminer. Parvenir à un résultat complet, terminé, cohérent, apporte une véritable satisfaction, tout en permettant de se dire : "Voilà, j'en suis capable !" Et une fois que l'on en est capable, il ne reste plus qu'à recommencer, en faisant aussi bien, voire mieux, et peut-être plus long.
Enfin, comme pour toute chose, plus on lit, plus on écrit, et meilleure sera notre écriture !
Autre aspect important de l'art d'écrire, la première page d'un texte reste souvent la plus difficile à aborder, car tout s'y bouscule et s'y mélange :
- Il faut placer le lieu, le temps, le décor,
- Il faut présenter un ou plusieurs personnages,
- Il faut expliquer une situation de départ, ou une situation en train de changer,
- Il faut aussi ordonner tous ces aspects de façon agréable et intelligible,
Si l'auteur vous conseillera, lorsque vous peinez sur votre première page, de passer aux suivantes pour y revenir ensuite, le fait de travailler régulièrement sur des textes courts vous apprendra à structurer votre vision du début d'un texte. Il n'y a pas de méthode miracle (à part peut-être de se contenter d'un dialogue, mais ce sont souvent de mauvais écrits qui utilisent cet expédient). Certains auteurs feront une petite description d'une ou deux lignes pour expliquer où l'on se trouve, avant d'introduire un personnage en train de faire telle ou telle action. D'autres décriront un bouleversement, qui chamboule ce que les personnages sont en train de vivre. Etc...
Il y a autant d'auteurs que de façon de commencer un roman. On cite d'ailleurs souvent les incipits célèbres, puisqu'ils ont marqué la littérature. Vous pouvez vous y référer pour vous inspirer de telle ou telle ouverture d'un texte.
Maitriser cet exercice prendra beaucoup de temps, demandera énormément de travail et d'itérations. Et chaque nouveau récit , texte ou nouvelle sera un défi différent à relever. Vous constaterez qu'aucun n'est gagné d'avance (à part en de rares occasions où le texte s'écrit de lui même, coule comme une rivière tranquille, au lieu d'être un torrent constellé de rochers !)
Comme tant d'autres, l'auteur a buté sur de nombreuses pages d'ouverture, sur de nombreuses péripéties à raconter, sur des fins de nouvelles compliquées, voire pas assez palpitantes à lire. Il n'est pas toujours évident de bien construire son propos, même sur un texte court. Des paragraphes seront déplacés dans le texte : parce qu'ils doivent être présentés avant, parce qu'ils arrivaient trop tôt et ont dû être placés plus loin. Si la fin n'était pas bonne, il aura fallu la revoir aussi, afin d'obtenir l'effet souhaité.
"Hâtez-vous lentement; et, sans perdre courage, / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage" disait Nicolas Boileau.
103 Tant d'univers variés
Nous sommes ravis de vous présenter, ci-après, de nombreuses Nouvelles qui ont eu de forts retentissements pour l'auteur :
Cette nouvelle est l'une des plus plébiscitées.
Combien de personnes viennent voir l'écrivain en lui disant : "Je garde en mémoire le récit de ce gars qui conduisait la nuit. Cela m'a vraiment marqué".
Conducteur de nuit est un récit haletant de bout en bout, et qui prend son temps pour vous embarquer dans son univers.
Le personnage principal se contente de sortir de chez lui à la nuit tombée, de monter dans sa voiture et de partir à l'aventure. Cela nous laisse tout le temps d'apprendre à le connaître, de découvrir les paysages nocturnes qu'il parcourt... de commencer à basculer dans un état second, un peu comme dans un rêve éveillé, où petit à petit ce que l'on croyait savoir finit par nous échapper.
Le réveil risque d'être brutal !
Les descriptions de paysages proviennent de deux origines : les parties en vallon de la Corrèze où l'auteur a passé une grande partie de ses vacances, et les parties "plates" sont plus inspirées de la campagne aux alentours de Troyes, où l'auteur passait ses autres vacances. Des lieux qui l'ont marqué à vie.
Dans sa jeunesse, Paul Blanchot était incapable de s'endormir en voiture, la nuit, pendant les longs périples que consistaient les trajets depuis la Côte d'Azur jusque vers le massif central ou le bassin parisien. Ceci a pu inspirer cela... ou pas.


Cette petite fille est toute mignonne... ou alors elle cache bien son jeu !
La crise fait partie des œuvres qui marquent, car elle touche au coeur et ne peut pas laisser indifférent son lecteur :
"Lorsque le personnage principal rentre chez lui, et trouve la porte entrouverte, la maison éclairée, silencieuse, il sait que sa vie est finie.
Pourtant, l'espoir chevillé au corps, on ne peut faire autrement que d'affronter ce que le destin a écrit pour nous. Commence alors une lente descente aux enfers, dans une tentative effrénée d'échapper au cauchemar".
Chacun d'entre nous est un être sensé, mû par une éducation (pas toujours optimale) mais qui pose les bases de notre vie en société. Il paraît que tout cela n'est régi que par notre cerveau. Une masse de nerfs et de neurones qui constitue l'équivalent des meilleurs ordinateurs, voire même parait-il qui les dépasse.
Il suffit pourtant d'un rien pour que notre regard juge les gens qui nous entourent aux écarts qui peuvent être les leurs, que l'on dise : "Ouh là, il perd la tête celui-là", notre méfiance est aussitôt en alerte. Car autant le cerveau est une machine merveilleuse, autant lorsqu'il déraille, absolument tout est possible...
L'auteur, à l'adolescence, a participé à de nombreux camps de vacances, en aumônerie (ou avec les scouts plus tard). L'un d'entre eux se déroulait à la Ste Baume, un massif un peu caché entre St Maximin et Aubagne. Il s'agit d'un plateau à 686 mètres de hauteur, comme une immense cuvette entourée de montagnes.
S'y trouve sein dans une grotte élevée, le sanctuaire de Ste Marie Madeleine. Si vous en avez l'occasion, il s'agit d'un très bel endroit à visiter !
Mais revenons à ce camp de vacances, hébergé dans un grand domaine, le Père Donadeï avait mis la main sur deux grandes tentes de l'armée, où il logeait une cinquante de jeunes.
Voilà le point de départ de la nouvelles Les chasseurs, un petit groupe de garçons qui discute et blague sous leur tente en pleine nuit.
Un récit tout en fureur et en rage, la fougue de la jeunesse, ces moments indéfinissables où sans que l'on ait rien demandé, l'âge adulte tape à la porte et nous fait grandir.


Récit de fantasy, Crépuscule déchaîné puise ses inspirations dans "Star Wars" et "Warhammer 40k" (tous droits réservés), en nous offrant un univers manichéen partagé entre bien et mal.
Chacune des deux entités dispose de son propre continent, l'un est vert, doux, agréable à vivre, l'autre est désertique, chaud voir même étouffant, ravagé par une sorte de corruption maléfique. Cette dernière empoisonne autant les habitants, que les animaux, les plantes, l'eau ou les constructions.
"Dans ce récit initiatique, nous suivons deux apprentis, deux jeunes gens dont le courage et la foi vont être mis à rude épreuve. Accompagnés de leur maître, ils effectuent leur premier voyage à travers les cités désertiques, et doivent au quotidien apprendre à reconsidérer tout ce qu'ils connaissaient, car tout ce qu'ils ont vécu de beau dans leur enfance est à présent sale et dangereux.
Une enquête confiée à leur maître va les mener dans des villages reculés, à la recherche d'autochtones qui ont mystérieusement disparus..."
Le premier recueil
Voici les textes qui composent le tome 1 du recueil "Veillées funèbres", les récits écrits à l'adolescence :
Help
"Aidez-moi, lance cet homme qui titube dans le hall de l'hôtel. Une créature fantastique le tient sous son joug, et ses heures sont désormais comptées"
Crépuscule
"Les deux garçons patientent en plein soleil, dans une ville écrasée par les guerres du passé. Leur apprentissage est long, difficile. Maitriser leur don nécessitera des sacrifices !
Passion
"Au bord de la falaise, les deux amants se laissent emporter par leurs élans. L'amour gronde dans leur coeur comme la plus impressionnante tempête au monde"
Conducteur de nuit
"Lorsqu'il s'assied au volant de son bolide, à la nuit tombée, s'ouvre devant lui un univers fascinant : l'adrénaline coule dans ses veines, la vitesse dépasse l'entendement"
Coucher de soleil en 2035
"Combien de temps met le soleil à disparaître à l'horizon ? Juste assez de temps pour brosser le portrait de la fin du monde, ou reste-t-il encore un espoir ?"
La crise
"En rentrant chez lui, ce soir-là, ce père de famille demeure figé devant la porte entrouverte, et l'absence de bruits dans sa maison ! D'instinct, il sait que le pire est arrivé !"
Lussye
"On ne peut imaginer une peur plus grande, à vous serrer le coeur jusqu'à vous fait défaillir, qui vous ravage l'esprit et ne trouve aucune rémission. Lussye..."
Nous sommes le monde...
"Confortablement installés dans leur QG, ses opérateurs décident depuis l'autre bout de la planète qui va vivre et qui va mourir. C'est leur tâche, et ils y excellent !"
Le maudit
"La foule se presse devant l'échafaud, et retient son souffle. Mais lorsqu'un garçon se jette sur lui, pour dévoiler sa malédiction, il comprend qu'on lui a tendu un piège !"
Les chasseurs
"Ce camp de vacances aurait pu être génial, avec les copains, avec les filles trop jolies. Qui aurait dit que cette nuit allait tout changer, et marquer leur passage à l'âge adulte ?"
La salle de l'infini
"Le groupe de mages a franchi les plus dures étapes, à la recherche de la connaissance. Il ne reste qu'une dernière porte à franchir. Echoueront-ils devant ce dernier défi ?"
Piège
"Pour Roro, le sans-abri, cet immeuble en ruine aurait pu être le lieu idéal pour passer sa nuit de noël, un peu à l'abri. Mais le piège est déjà tendu..."
Parcours dans l'édition
L'écritoire des ombres
A partir de 2014/2015, l'auteur Paul Blanchot se lance dans l'édition, grâce à toutes les technologies développées dans ces années-là : les réseaux sociaux, les plateformes de partage en ligne, l'autoédition ou l'auto-impression.
Ce parcours va lui permettre d'intéresser des éditeurs, comme L'ivre-book ou M+ Editions, mais également de s'immiscer dans toute une sphère d'écrivains et d'écriture, beaucoup de forums à l'époque, donc celui de l'écritoire des ombres.
Il s'agit d'un forum d'auteurs adultes, dans le sens où certains textes (mais pas tous loin de là), peuvent être pour public averti, sombres, retors, parfois sexuels, souvent de très très bonnes qualité ! On pourrait décrire les textes comme allant de Stephen King, à "L'Exorciste" pour finir par "Massacre à la tronçonneuse".
Les concours de nouvelles de l'écritoire
Aucun enjeu dans ces concours de l'écritoire, chaque texte est écrit pour la beauté du geste, et pour s'améliorer, sous l'avis et les critiques éclairés de ses confères et consœurs.
Chaque trimestre un thème est choisi, déterminé par les écritoriens parmi un ensemble de sujets proposés, après une succession de plusieurs votes.
Les thèmes ont pu être :
- 1ère guerre mondiale,
- Livre maudit,
- Cimetière,
- Classique revu à la sauce SFFF,
- Automne, etc...
Chaque participation de l'auteur a permis de constituer le socle du volume 2 des "Veillées funèbres".
En septembre 2016, les éditions L'Ivre-Book publient une anthologie de textes sur "La chasse volante", ce mythe du centre et nord de l'Europe évoque une cavalerie lancée à travers les cieux dans une chasse effrénée. On pense entre autres à "La chevauchée des walkiries" de Richard Wagner.
Paul Blanchot avait proposé un de ses textes "Les terres rousses", qui est sélectionné pour cette anthologie. Bien que le mythe ne fasse pas partie de sa culture "latine", il en tire un récit fantasy sur la chasse et les divinités, d'une grande efficacité. Quelques années plus tard, le texte sera intégré au recueil Veillées funèbres volume 2.
"Les terres rousses" évoque un territoire de sable, l'exil pour l'héroïne, une jeune femme aux cheveux roux, obligée de fuir le continent pour échapper à la chasse. Se crée un pont entre les continents, entre les cultures et les mythologies.
De part la nature même de la chasse, la nouvelle est menée comme une cavalcade, une traque qui n'aura de fin que dans la fureur et le sang.


Autre texte édité à l'époque par les éditions L'Ivre-Book, "Théâtre" est une plongée fantastique (à notre époque contemporaine), inspirée d'un rêve fait par l'auteur, et dont il souhaitait écrire un roman.
La nouvelle permet de visualiser l'univers et de préparer le futur roman (toujours en cours d'écriture). Elle lui offre une sorte de clôture ou de fin, en permettant aux personnages de revenir à l'âge adulte dans la magie qui a bercé leur enfance.
Le titre aurait dû en être d'ailleurs "Les derniers jours du vieux théâtre".
"Le vieux propriétaire du théâtre a disparu depuis bientôt deux ans. Obligée de vendre le bâtiment, l'épouse du vieil homme appelle à l'aide les anciens élèves qui ont partagé tant d'aventures ici. Leur conviction est rapidement faite : "Et si le vieux régisseur avait été piégé dans un des univers du théâtre ?" Pour en avoir le coeur net, il faut remonter sur scène, revêtir le costume de leur personnage et préparer leurs meilleures répliques".
Le sujet donné par l'écritoire des ombres était "Réécriture d'un classique de la littérature à la sauce SFFF". Passionné par la mer, Paul Blanchot profite de cette consigne pour se lancer dans "Moby Dick" le roman d'Herman Melville daté de 1851 et qui dénonçait déjà la chasse à la baleine (entre autres sujets abordés dans le roman).
L'écriture de ce texte est aussi l'occasion de commencer à brosser l'univers du roman "L'écume bleue", qui sera écrit ensuite et publié chez M+ Editions en 2021, et dont le chant des noyés devait constituer l'ouverture. La nouvelle est retirée du roman, mais sera publiée indépendamment.
"Quelle idée de partir en croisière alors que les tempêtes se bousculent et que la nature toute entière semble se retourner contre la race humaine ? Lorsque leur paquebot est pris d'assaut par des entités marines, le héros est emporté dans les profondeurs. Il devient un noyé, créature vaguement humaine, maintenue en vie par des micro-organismes parasites, l'occasion de découvrir l'autre visage de la nature, et le début de sa guerre contre la surface".


Passionné par les récits de William Gibson, le créature du cyber punk, Paul Blanchot lui rend hommage dans ce récit inspiré d'un rêve, comme beaucoup de ses écrits. Encore une fois, c'est l'occasion de plonger dans un univers qu'il développe pour le jeu vidéo "Motorway Junction".
Le récit conte l'histoire d'un mercenaire, un cow-boy moderne donc, qui accepte un contrat extrêmement lucratif, voire trop lucratif même. Car plus il y a de profit à la clef, plus le danger est élevé, non ?
"L'affaire paraît simple pourtant, un riche industriel recrute une équipe pour l'aider à retrouver sa femme et ses enfants, enlevés contre rançon. C'est le début d'une enquête, qui va révéler des complots et des dangers, comme notre héros n'en a jamais affronté".
Le texte reprend volontairement la forme utilisée par William Gibson, des chapitres denses, avec des paragraphes qui font une page complète. Le cyber punk se traduit dans un univers lourd, trop complexe pour qu'un seul individu puisse en saisir toutes les finalités.
Le second recueil
Voici les textes qui composent le tome 2 du recueil, les récits écrits au cours de ces dernières années :
Piège (2)
"Le vieil homme peine à avancer dans la rue. Le poids des âges, la fin qui ne veut pas venir. Lorsqu'une voix l'appelle au loin depuis l'immeuble abandonné, sa vie bascule"
Théâtre
"Le théâtre va être vendu. Depuis que le vieux propriétaire a disparu, tout va à vau-l'eau. Mais... et s'il était resté prisonnier au milieu d'un des récits ?"
L'effet de pendule
"Son petit-fils a disparu pendant la tempête du siècle. Chaque année, l'horloge sonne à la même heure, le même jour. Serait-il possible que la scène finisse par se répéter ?"
Gargouille
"Officier de haut rang blessé, sa situation vire au cauchemar lorsque l'infirmière qui l'a soigné lui apprend qu'elle attend un enfant de lui. On ne rigole pas avec ces choses-là !"
A new life is coming
"Vivre éternellement, voilà le rêve que tout homme caresse en secret. Enfermé dans sa station spatiale, le génie oublié conçoit la forme vivante qui lui assurera enfin l'éternité"
Cette page sanglante
"Il est des livres qu'il vaut mieux ne jamais ouvrir ! Le récit la hante, attend qu'elle écrive la suite. La prochaine péripétie va l'entraîner au coeur du camp des immigrés de Calais"
Le dogme des noyés
"Une croisière en mer, avec toutes les tempêtes qu'il y a en ce moment ? Quelle idée ! Lorsque des créatures marines prennent d'assaut le paquebot, il est trop tard !"
Les Terres-Rousses
"Quand le ciel est à l'orage, on raconte que la chasse sauvage se met en route. Elle fond sur les terres d'Europe, poussée en avant par une ancienne malédiction"
Cow-boy zéro
"Le contrat était trop beau, trop bien payé. Un riche industriel dont la femme et les enfants ont été enlevés. Ca puait à plein nez... Il aurait dû refuser"
L'antre du Béhémoth
"On raconte que les moines du monastère sont devenus fous. Ils traquent les voyageurs et les croyants, rapportant leurs prisonniers pour Dieu sait quelle offrande païenne ?"
Nocturne
"Le village a vécu bien des années tranquilles. Jusqu'à ce qu'un nouveau drame rappelle les crimes d'autrefois. Cela veut dire que le coupable est toujours parmi eux, impuni"
Veillée funèbre
"On ne peut trouver plus minable que ce poivrot affalé sur sa table au bar. Oui, il boit. Pour oublier sa vie qu'il a raté. Pourtant, même lui n'est pas à l'abri d'un coup d'éclat".
Gargouille

Copie d'écran
Gargouille a été publiée dans la Revue Nouveau Monde en mars 2016, vous pouvez retrouver ce texte en accès gratuit en cliquant sur le lien souligné, ci-dessus.
Ce récit est également en compétition en ce moment pour le 9ème tournoi des Nouvellistes.
"Le récit de Paul Blanchot se déroule en 1916, durant la Grande Guerre, en France. En le lisant, vous aurez la confirmation que courage ne rime pas toujours avec honneur et qu’aucun crime ne reste impuni…"
Comme nous l'avons vu, Gargouille a été écrit à l'occasion du thème de l'écritoire des ombres sur la première guerre mondiale. A cette occasion, l'auteur a dévoré de nombreux récits de poilus, accessibles souvent sous forme de journaux sur internet. On ne peut décrire et se représenter la noirceur de cette guerre sans avoir partagé le quotidien de ces hommes, et de ces corps d'armée, embarqués dans un conflit terriblement long et meurtrier !

A L'ECOLE DES CREATURES DE L'OMBRE
En 2022, l'auteur répond à un appel à texte dont le sujet est : Ecole et fantasy, et propose donc le texte en titre : "A l'école des créatures de l'ombre". Son récit est retenu par le jury et sera publié dans la Revue ci-dessous, à la fois en anglais et en français. Grand fan de Mathieu Gaborit, Paul Blanchot se retrouve cité au côté de l'auteur phare de la fantasy française, dont l'école Souffre-jour tient une grande place dans sa série de romans "Chroniques des crépusculaires".
Cliquez sur l'image pour y accéder !
Copie d'écran

Cette histoire présente les aventures d'un jeune sélénite, un prince venu des royaumes fantastiques de la Lune.
Loin de chez lui, il se retrouve dans une école où les créatures de l'ombre apprennent à affronter les êtres humains, qui constituent leurs principaux adversaires. Il est bien connu que chaque créature fantastique, chaque monstre, craint par dessus tout l'être humain, qui est le plus grand monstre qui soit !
Notre héros est plutôt gringalet, très jeune, il regrette d'être séparé de sa famille, et de sa mère. Du fait de sa "prétendue" faiblesse, ses soi-disant camarades le considèrent comme leur souffre-douleur, ce qui rajoute encore à ses déboires.
Heureusement, vif et agile, le petit prince ne se laisse pas faire !
Et puis... tout bascule soudain. Il ne s'attendait pas à ce qui lui échoit au cours de l'un de ses cours, une rencontre qui va bouleverser toute son existence !
"On raconte que lorsque la lune rougeoie, un pont se crée jusqu'à la Terre et les sélénites envahissent le monde pour se repaitre et se nourrir..."
Vous voilà rendu à votre point de départ. Nous espérons que cette exposition vous aura plu...
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